pieces of chocolate and cocoa seeds

Le chocolat en Martinique, une longue histoire

On estime que le cacao est apparu en Martinique au milieu du 17ème siècle. Les premières traces d’une plantation de cacaoyers remonterait en effet à 1650- 1660.

Cette plante a été découverte un siècle plus tôt par les « conquistadors » dont Hernan Cortès. C’est lui le premier qui expédiera  vers l’Europe la 1ère cargaison de cacao Mexicain en 1524.

En Martinique, le Père Labat va étudié au début du 18ème siècle la production de cet arbre si particulier. Cette plante qui trouve sa plénitude dans les mornes, à l’ombre des grands arbres. Dans ces conditions le cacaoyer produit en moyenne 20 à 80 cabosses par an. Et dans chaque cabosse on retrouve 30 à 50 fèves. Certains n’hésite pas à manger la cabosse crue, en cassant l’épaisse écorce pour en recueillir la pulpe blanche (après avoir ôter les fèves bien sur).

Mais en général ce sont les fèves qui sont les plus demandées. Fermentées, séchées, puis torréfiées, elles permettent d’obtenir le fameux bâton de cacao, ou bâton kako ou gwo kako.

Si la production de masse a disparu au cours des siècles, des acteurs locaux tendent à faire revivre le cacao martiniquais, l’Amélonado appelé aussi Créole de Martinique.

Aujourd’hui, trois entreprises transforment le cacao pour en faire du chocolat, il s’agit de Chocolat Elot, , la chocolaterie des frères Lauzéa et les chocolats de Balata.

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